On connaît déjà l’importance des critères dentaires en médecine légale pour l’identification des victimes d’un crime ou d’une catastrophe naturelle, sachant qu’ils font partie des trois identifiants primaires avec les empreintes digitales et l’ADN. Car les dents, et en particulier leur émail, résistent à plusieurs facteurs de destruction tels que l’enfouissement, la crémation, l’immersion dans l’eau, la putréfaction ou les atteintes physico-chimiques. Et mieux que toute autre partie du corps, qu’il s’agisse de l’homme ou de l’animal, elles résistent ainsi à l’usure du temps.

Comme les dents apparaissent très tôt dans l’histoire de la terre, bien avant les dinosaures, elles constituent des objets d’étude, et permettent de mieux comprendre l’évolution des espèces. En proposant cet atelier aux enfants, les concepteurs de la malle ont voulu les initier de façon ludique à ces techniques d’identification, en observant comme de vrais enquêteurs des échantillons de dents, actuelles ou fossiles, parfois même de simples mâchoires, et en les aidant à retrouver les photos des animaux correspondants.

Du tigre à dents de sabre ou du tyrannosaure, en passant par certains types de requins et autres poissons osseux, jusqu’aux animaux d’aujourd’hui comme le sanglier, le chien, le lapin, le ragondin, ou le crocodile, les enfants pouvaient déterminer à la fois leur âge ou leur taille, mais aussi leur régime
alimentaire, qu’ils soient herbivores, carnivores ou omnivores.

Du CP au CM2, les élèves de nos deux écoles se sont ainsi rendus à la médiathèque pour se livrer à toutes ces observations scientifiques et faire la preuve de leur perspicacité en établissant les liens entre ces échantillons et les espèces animales, au gré d’une série d’ateliers animés par Florie, dans le cadre du Février des sciences, en partenariat avec le Labo.