Si le père (Gilles) s’est vu récemment décerner le titre de maître artisan, le fils (Paul) vient de se distinguer au concours des World Skills en remportant la médaille d’or de l’art floral dans la sélection régionale des Pays de la Loire. Et quand l’apprenti dépasse le maître, c’est toute la famille Weclawiak qui se réjouit de voir leurs efforts doublement récompensés dans le domaine de l’artisanat et de leur beau métier de fleuriste.

Déjà titulaire d’un CAP à la CMA Hauts de France d’Arras, Paul avait choisi de poursuivre sa formation professionnelle en fleuristerie au CNPH-Piverdière, à La Ménitré (près d’Angers) dans le département du Maine et Loire, un établissement de renommée internationale situé au cœur de la première région horticole de France. Alors qu’il devrait bientôt y achever ses études, tout en continuant de gérer avec sa famille L’Atelier des fleurs-Acte II, il participait cette année aux présélections régionales des World Skills, une compétition des métiers organisée tous les deux ans qui s’apparente ni plus ni moins à des Jeux Olympiques pour tous ces jeunes ayant à cœur de démontrer leur savoir-faire, et il réussissait au final à faire partie des cinq apprentis sélectionnés dans le domaine de la fleuristerie. Après deux journées d’épreuves, les 7 et 8 mars à Angers, et au bout de six réalisations florales (bouquet, suspension, grand décor, composition, décorations chapeau et bouteille) il a obtenu la médaille d’or de ce concours, première étape d’une compétition nationale qui se déroulera à Marseille du 16 au 18 octobre, avant d’aller peut-être porter les couleurs de la France à Shanghaï en 2026.

En tout cas il est fier de défendre déjà les couleurs de sa région d’adoption, même si dans son cœur c’est bien celles des Hauts de France qu’il veut porter aussi haut, et particulièrement le Cambrésis, pour faire honneur à sa famille qui, à n’en pas douter, aura influencé le choix de son orientation vers ce beau métier de fleuriste. Car il le dit lui-même, au-delà du plaisir qu’il ressent en composant ses bouquets, comme pour ses parents depuis près de 24 ans, ce qui les motive « c’est apporter du bonheur aux gens ».