C’est un événement que les élus aiment à célébrer, qui plus est quand il s’agit d’un couple bien connu de la population, comme Gustave et Marie-Paule COUVEZ. Et pour mieux honorer leurs noces d’or en les accueillant ce jour-là à la salle des cérémonies, la maire-adjointe Maryvone RINGEVAL officiait aux côtés de Bernard de NARDA, tandis que des amis musiciens, membres de l’harmonie et de la Banda Ste Olloise, étaient venus nombreux leur offrir une aubade.
En racontant leur histoire, Mme RINGEVAL a mis d’abord l’accent sur une « famille-socle » de la commune, la famille HERLIN, et sur le dévouement sans pareil de Marie-Paule envers ses parents, au point de la désigner à sa manière comme une véritable AVP (assistante de vie parentale). De Gustave, natif d’Avesnes les Aubert, qui a donc rencontré sa future épouse un soir de Noël, elle dira que grâce à elle il est devenu lui-même un pur St Ollois « avec les roues de son vélo bien ancrées dans notre terroir ». Car il y était surtout connu comme facteur, après avoir fait ses armes à Paris, à Douai et à Cambrai, quand son souci des autres allait bien au-delà du seul métier de distribuer le courrier. Et cela l’a conduit à participer activement à la vie associative locale, d’abord comme arbitre à l’OSO, puis en tant que président des parents d’élèves à l’école Ringeval, fondateur ensuite avec son ami Alfred du club de tennis de table, avant d’intégrer enfin l’Harmonie et la Banda. Mais ce qui réunit nos deux époux, c’est bien leurs 50 ans de vie commune, et la fierté d’avoir élevé leurs deux filles, Sandrine et Peggy, qui leur ont donné trois petits-enfants, Julien, Manon et Arthur, témoins aujourd’hui du renouvellement de leur consentement mutuel, pour autant d’années à vivre à deux avec leur famille et tous leurs amis. Et le mot de la fin revenait d’ailleurs à Bernard de NARDA qui leur présentait à son tour ses vœux en définissant cette union comme « un beau message d’amitié à nos cœurs, pour nous enseigner que l’amour jamais ne meurt ! ».
Famille et amis étaient conviés ensuite à suivre les « jeunes » époux à la salle de répétitions de l’harmonie, encore située au Tordoir, pour un vin d’honneur assorti d’une nouvelle prestation musicale et la participation chorale de leurs deux filles, sur l’air du « Chiffon rouge » de Michel Fugain qu’elles aimaient à chanter avec leurs parents.

« Car le monde sera ce que tu le feras – Plein d’amour, de justice et de joie »